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Montréal, le 4 juillet 2023 — La Fédération des cégeps a transmis aujourd’hui à la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI), Mme Christine Fréchette, un mémoire dans lequel elle recommande notamment que le gouvernement du Québec négocie avec le gouvernement fédéral une voie de traitement spécifique pour les étudiantes et les étudiants internationaux du réseau collégial sélectionnés dans le cadre du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), volet Diplômés du Québec.

Commentant ainsi la Réforme réglementaire des programmes d’immigration économique et la planification pluriannuelle présentée par le gouvernement le 25 mai dernier, la Fédération explique notamment que le processus complet menant à la résidence permanente pour les personnes diplômées du Québec est beaucoup plus long que dans les autres provinces canadiennes. Certaines de ces provinces se sont en outre dotées de programmes accélérés pour l’obtention de la résidence permanente de leurs diplômés et diplômées, et le gouvernement fédéral a lui aussi réduit considérablement ses délais, par l’intermédiaire de certains de ses programmes. La Fédération demande par conséquent que les personnes concernées au Québec voient leur demande traitée par le gouvernement du Canada dans des délais courts et compétitifs par rapport à ce qui prévaut dans d’autres programmes ou ailleurs au pays.

« Nous avons à plusieurs occasions salué les améliorations apportées aux différentes politiques d’immigration par le gouvernement du Québec, la dernière étant le retrait de l’expérience de travail des exigences du PEQ dans le volet Diplômés du Québec. Il subsiste cependant des obstacles que nous espérons voir le gouvernement lever rapidement à l’occasion de la réforme qu’il mène actuellement. Il faut se rappeler, comme l’a écrit le premier ministre du Québec, que les étudiantes et les étudiants internationaux diplômés de nos programmes francophones sont des candidates et des candidats idéaux à l’obtention d’un statut de résidence permanente. Ces personnes contribuent à bâtir notre avenir collectif en constituant aussi la main-d’œuvre qualifiée dont nos différents secteurs économiques ont tant besoin », a indiqué le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Bernard Tremblay.

Admissibilité des parcours d’études liés aux partenariats avec la France

La Fédération des cégeps recommande par ailleurs que le gouvernement modifie son projet de règlement afin que les parcours d’études établis dans le cadre d’ententes de poursuite d’études au Québec entre les cégeps et leurs partenaires francophones outre-mer soient admissibles au volet Diplômés du PEQ, même si le séjour au Québec des personnes visées peut parfois s’étendre sur une période représentant moins de la moitié de la durée d’un programme de DEC technique au cégep. En excluant ces personnes, le Québec se prive d’étudiantes et d’étudiants de qualité ayant deux diplômes en poche, francophones, jeunes et déjà installés et intégrés au Québec, signale la Fédération.

Faciliter l’accès à la résidence permanente pour les personnes détenant une AEC

Dans son mémoire, la Fédération soulève aussi l’enjeu de l’attestation d’études collégiales (AEC), un diplôme collégial sanctionnant la réussite d’un programme de courte durée, qui n’est pas admissible au volet Diplômés du PEQ. Ce qui oblige généralement les personnes qui détiennent ce diplôme et qui souhaitent demeurer au Québec sur une base permanente à amorcer une transition à titre de travailleurs temporaires pour ensuite se qualifier à un des programmes d’immigration économique. Les AEC sont tout aussi encadrées que les autres programmes collégiaux, nécessitent une approbation du ministère de l’Enseignement supérieur (MES), et sont valorisées sur la scène internationale, en plus de contribuer à l’intégration à l’emploi des personnes immigrantes en réponse aux besoins de main-d’œuvre du Québec, précise la Fédération. Elle cite à cet égard le projet interministériel de formation d’appoint de l’AEC d’intégration à la profession d’infirmières actuellement en déploiement. Pour toutes ces raisons, la Fédération des cégeps demande que le MIFI amenuise les obstacles pour accéder au PEQ, volet Travailleurs, pour les personnes détentrices d’une attestation d’études collégiales.

Enfin, évoquant les nouvelles conditions de sélection linguistique du volet Diplômés du Québec du PEQ, la Fédération recommande que l’obtention d’un DEC pour lequel les cours ont été suivis en français figure parmi les moyens de témoigner de l’atteinte du niveau de compétence visé. La majorité des étudiantes et des étudiants internationaux cherchant à obtenir un DEC technique sont inscrits dans un programme d’études en français ou ont réalisé au moins trois années d’études préalables en français. Ils sont, par conséquent, des candidates et des candidats de choix à l’immigration économique, d’autant plus qu’ils ont aussi réussi l’Épreuve uniforme de français du MES, argue la Fédération.

On peut lire sur son site Web le mémoire que la Fédération des cégeps a transmis aujourd’hui au MIFI.

La Fédération des cégeps est le regroupement volontaire des 48 collèges publics du Québec. Elle a été créée en 1969 dans le but de promouvoir le développement de la formation collégiale et des cégeps. Elle agit comme porte-parole officiel et lieu de concertation des cégeps, à qui elle offre des services en matière de pédagogie, d’affaires étudiantes, d’affaires internationales, de formation continue et de formation aux entreprises, de financement, de recherche, de ressources humaines, d’évaluation de la scolarité, d’affaires juridiques, de ressources informationnelles, de négociation et de relations du travail. La Fédération des cégeps représente les collèges pour la négociation des conventions collectives.

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RENSEIGNEMENTS :

Louis St-Jean

Conseiller en communication - relations de presse

Fédération des cégeps

438 600-8335