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La Fédération des cégeps est d’accord avec l’évaluation institutionnelle dans l’ensemble du réseau de l’éducation
Rapport annuel du Conseil supérieur de l’éducation
La Fédération des cégeps est d’accord avec l’évaluation institutionnelle dans l’ensemble du réseau de l’éducation
Montréal, le 14 décembre 1999 – Dans une réaction préliminaire à la publication ce matin du rapport annuel 1998-1999 du Conseil supérieur de l’éducation, la Fédération des cégeps exprime son accord avec le Conseil sur l’importance de mettre en place un processus d’évaluation institutionnelle dans chaque établissement à tous les ordres d’enseignement. Les collèges, ajoute-t-elle, sont bien engagés dans cette voie, puisqu’ils ont déjà des politiques d’évaluation des apprentissages et des programmes et qu’ils constituent le seul réseau d’éducation québécois dont la formation est examinée par un organisme externe, la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial (CEEC).
La réforme de l’enseignement collégial instaurée en 1993 et la création de la CEEC ont favorisé le développement d’une culture de l’évaluation dans les collèges. La Commission a déjà évalué plusieurs programmes collégiaux et les établissements eux-mêmes procèdent chaque année à l’évaluation de certains de leurs programmes, une opération qui fait appel aux principaux responsables de la pédagogie, au premier rang desquels les enseignants et les enseignantes. Forts de cette expertise, les collèges considèrent qu’ils seraient prêts à passer, d’ici trois à cinq ans, à une véritable évaluation institutionnelle qui porterait non seulement sur la formation mais sur l’ensemble des activités et des services de chaque établissement.
La Fédération des cégeps partage l’avis du Conseil supérieur de l’éducation selon lequel l’évaluation institutionnelle représente le meilleur instrument pour améliorer constamment la qualité de la formation et de l’environnement éducatif, tout en témoignant publiquement de cette qualité. Elle considère elle aussi que cette démarche doit être centrée sur l’intérêt des étudiants et des étudiantes, reposer sur une autonomie accrue de chaque établissement et s’appuyer sur le projet éducatif, les valeurs et les objectifs particuliers de chacun. Elle ajoute toutefois, comme le Conseil dans son rapport, que les établissements doivent pouvoir disposer des ressources nécessaires pour s’engager pleinement dans un tel processus.