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Le développement des services de reconnaissance des acquis au collégial passe aussi par un meilleur financement, souligne la Fédération des cégeps
Réaction préliminaire à l’avis du Conseil supérieur de l’éducation
Le développement des services de reconnaissance des acquis au collégial passe aussi par un meilleur financement, souligne la Fédération des cégeps
Montréal, le 14 juin 2000 – Comme le Conseil supérieur de l’éducation dans l’avis qu’il a publié ce matin à ce sujet, la Fédération des cégeps considère que la reconnaissance des acquis est un droit pour chaque citoyen et un enjeu politique fondamental pour la société québécoise. Les établissements d’enseignement des trois réseaux doivent donc assurer ce service à la population en coordonnant leurs efforts entre eux et avec le secteur de la main-d’œuvre. Les collèges veulent intensifier leurs efforts de concertation, comme le recommande le Conseil, toutefois cela ne sera pas suffisant pour rétablir l’offre de services, qui a effectivement diminué ces dernières années en raison des compressions budgétaires. Il est essentiel que le ministère de l’Éducation augmente les ressources d’encadrement allouées à chaque établissement collégial dans ce secteur, souligne la Fédération.
Le Fédération exprime son accord avec plusieurs recommandations du Conseil, qui insiste notamment sur le rôle important du Centre collégial de formation à distance pour la promotion, l’accueil des besoins et l’orientation en matière de reconnaissance des acquis. Elle considère elle aussi qu’un plan d’action gouvernemental en matière de reconnaissance des acquis est nécessaire, qu’il doit faire partie de la politique gouvernementale de la formation continue, et que le ministère de l’Éducation doit en être le chef de file, en collaboration étroite avec Emploi-Québec et les autres partenaires gouvernementaux.
Par ailleurs, la Fédération partage le point de vue du Conseil sur la nécessité d’assurer une coordination gouvernementale du développement de la reconnaissance des acquis, qui garantirait à chaque citoyen non seulement l’accès aux services mais encore l’assurance de ne pas réapprendre ce qu’il a déjà appris et de ne pas passer par une 2e évaluation de ses acquis s’ils lui ont déjà été reconnus ailleurs. La mise sur pied d’un « répertoire national des compétences » qui relèverait conjointement du ministère de l’Éducation et d’Emploi-Québec, proposée par le Conseil, lui paraît donc intéressante, ainsi que l’adoption d’un cadre de référence commun à tous les partenaires pour la reconnaissance des acquis.