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Le collégial souhaite toujours souplesse et flexibilité, souligne la Fédération des cégeps
Négociations dans le secteur public
Le collégial souhaite toujours souplesse et flexibilité, souligne la Fédération des cégeps
Montréal, le 29 avril 1999 – Selon la Fédération des cégeps, les propos tenus par le premier ministre du Québec, M. Lucien Bouchard, et par la ministre de la Santé et des Services sociaux, Mme Pauline Marois, sur la décentralisation des négociations dans le secteur public ne modifient pas l’approche retenue dans le secteur collégial. Les collèges, souligne-t-elle, n’ont jamais réclamé une décentralisation générale de la négociation ni fait de cette question un préalable. Ils souhaitent plutôt avoir la possibilité de négocier localement certains objets de l’organisation du travail avec leur personnel, ou de conclure des ententes locales, par exemple sur le perfectionnement, l’octroi des congés, ou encore l’aménagement du temps de travail. Certaines de ces possibilités existent déjà depuis des années dans le réseau de la santé.
L’enseignement collégial s’est considérablement transformé depuis le début des années 90 et les collèges assument aujourd’hui beaucoup plus de responsabilités pédagogiques. Le fait qu’ils puissent s’entendre localement avec leur personnel sur l’aménagement de certains objets des conventions collectives donnerait davantage de souplesse, d’ouverture et de flexibilité dans l’organisation du travail. Cela permettrait aux collèges d’assumer pleinement leurs nouvelles responsabilités et de mieux répondre aux besoins de leur population étudiante et de leur milieu.