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Audiences de la Commission de l’éducation sur la Loi modifiant la Loi sur l’instruction publique. L’autonomie accrue ne peut s’exercer qu’à certaines conditions, déclare la Fédération des cégeps, qui insiste également sur la nécessité de renforcer la concertation entre le secondaire et le collégial
Audiences de la Commission de l’éducation sur la Loi modifiant la Loi sur l’instruction publique. L’autonomie accrue ne peut s’exercer qu’à certaines conditions, déclare la Fédération des cégeps, qui insiste également sur la nécessité de renforcer la concertation entre le secondaire et le collégial
Montréal, le 18 septembre 1997 – Favorable à la création des conseils d’établissement qui donneront davantage de latitude aux écoles pour mieux servir leur milieu, la Fédération des cégeps estime qu’il y a des conditions à l’exercice de cette autonomie accrue, entre autres que les établissements disposent des ressources financières nécessaires et qu’ils aient le plus grand contrôle possible sur les conditions de travail de leur personnel. La Fédération, qui présente aujourd’hui son mémoire sur la Loi modifiant la Loi sur l’instruction publique aux membres de la Commission de l’éducation, considère également que les cégeps doivent être représentés au sein du conseil d’établissement de chacun des centres de formation professionnelle et de chacun des centres d’éducation des adultes dont on propose la création, et demande que l’avant-projet de loi soit modifié en ce sens. Un représentant des commissions scolaires siège déjà au conseil d’administration de chaque cégep.
Le manque de concertation entre les réseaux d’enseignement, rappelle la Fédération des cégeps, est un des problèmes majeurs du système d’éducation québécois. Entre autres obstacles, l’absence de toute composante de formation générale en formation professionnelle rend plus difficile le passage dans les programmes techniques. Il ne faudrait pas que ce problème soit aggravé par la création des centres de formation professionnelle, à travers lesquels le ministère de l’Éducation cherche justement à valoriser ce secteur. « Si l’on veut attirer plus de jeunes en formation professionnelle, il faut leur offrir des horizons larges et des possibilités de changement d’orientation ou de continuité dans leur cheminement », note la Fédération.
Par ailleurs, la Fédération des cégeps considère que l’instauration de mécanismes d’évaluation institutionnelle va de pair avec la responsabilisation des établissements. Estimant que l’avant-projet de loi n’est pas suffisamment explicite à cet égard, elle se demande s’il n’y aurait pas lieu d’envisager l’instauration d’un modèle d’évaluation externe comme celui qui existe au collégial depuis quatre ans, avec la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial.