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RENCONTRE NATIONALE SUR L’ADÉQUATION FORMATION-EMPLOI — LA FÉDÉRATION DES CÉGEPS ESTIME QU’IL EST TEMPS D’AGIR
Rencontre nationale sur l’adéquation formation-emploi
LA FÉDÉRATION DES CÉGEPS ESTIME QU’IL EST TEMPS D’AGIR
Montréal, le 14 juin 2011 — À l’occasion de la Rencontre nationale sur l’adéquation formation-emploi, qui se poursuit aujourd’hui à Québec, la Fédération des cégeps fera valoir ses préoccupations sur la question prioritaire de l’arrimage entre la formation et les besoins du marché du travail. Des besoins qui concerneront de plus en plus la formation technique collégiale puisque, d’ici 2018, près de 70 % des emplois créés au Québec exigeront une formation postsecondaire.
« Il est plus que jamais temps d’agir. L’objectif de resserrer l’adéquation entre la formation collégiale et l’emploi commande des actions concrètes, diligentes et vigoureuses. Les cégeps sont prêts à faire encore davantage pour s’ajuster au marché de l’emploi mais cela appelle une contribution accrue du gouvernement et des entreprises », a affirmé le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Jean Beauchesne.
Les cégeps veulent, en particulier, offrir une formation toujours mieux adaptée, à jour et accessible pour les jeunes et les adultes, des services consolidés de reconnaissance des acquis et des compétences, et encore plus d’activités pour favoriser la francisation des personnes immigrantes et leur insertion professionnelle. Pour ce faire, les cégeps ont notamment besoin d’une plus grande flexibilité et d’un financement adéquat de la formation continue.
Beaucoup plus de flexibilité
Le gouvernement doit lever rapidement les verrous qui entravent l’action des cégeps en formation initiale (secteur des jeunes) et en formation continue (secteur des adultes). Il doit assouplir le cadre réglementaire et administratif actuel, de manière à faciliter, par exemple, la mise sur pied de « DEC par modules », c’est-à-dire des programmes d’études découpés par étapes de formation, sanctionnées chacune par une qualification. Une plus grande souplesse permettrait en outre aux cégeps de définir eux-mêmes une partie des compétences que doivent atteindre les étudiants dans le cadre de leur formation. Cela contribuerait notamment à réduire les délais pour la mise à jour des programmes d’études techniques.
Un financement équitable en formation continue
Par ailleurs, la formation destinée aux adultes doit être accessible au cégep comme elle l’est à l’université, à temps plein comme à temps partiel. Actuellement, l’enveloppe budgétaire fermée au collégial (c’est-à-dire un financement fixé au préalable, qui ne tient pas compte des demandes d’admission) empêche les cégeps de répondre pleinement aux besoins des adultes. Quelque 5000 adultes se retrouvent ainsi chaque année sur les listes d’attente des cégeps, faute de ressources suffisantes pour pouvoir offrir la formation au moment où ils en font la demande. Cette situation doit être réglée de toute urgence, à travers l’instauration d’une enveloppe budgétaire ouverte.
Des entreprises partenaires des cégeps
Par ailleurs, la Fédération appelle les entreprises à renforcer leur collaboration avec les cégeps — notamment en accueillant davantage d’étudiants stagiaires et en n’embauchant pas les étudiants à temps plein avant la fin de leurs études —, à faire davantage appel aux établissements d’enseignement publics pour répondre à leurs besoins de formation et à développer une culture de la formation chez leurs employés.
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Source : Caroline Tessier, directrice des communications Téléphone : 514 381-8631, poste 2337 Cellulaire : 514 239-2088