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LOI 101 AU CÉGEP : LA FÉDÉRATION DES CÉGEPS S’ADRESSE AUX DÉPUTÉS DU PQ

Montréal, le 15 avril 2011 – Alors que s’ouvre aujourd’hui le congrès national du Parti Québécois, la Fédération des cégeps a transmis une lettre à tous les députés du PQ pour leur exprimer son désaccord avec la proposition d’étendre au collégial les dispositions de la loi 101 relatives à la langue d’enseignement.

« Nous croyons que la population doit continuer d’avoir accès au cégep dans la langue de son choix. Lorsque des francophones ou des allophones décident d’étudier dans un cégep de langue anglaise, ils le font dans une perspective de cheminement professionnel et personnel. Et il faut maintenir cette possibilité qui leur est offerte », a affirmé M. Jean Beauchesne, président-directeur général de la Fédération des cégeps.

Ce sont les jeunes eux-mêmes qui le disent. En effet, selon un sondage CROP-Express réalisé en mars pour la Fédération des cégeps, 62 % des jeunes de 18 à 24 ans s’opposent à la proposition d’étendre la loi 101 au cégep, contre seulement 32 % qui l’approuvent. Actuellement, moins de 12 500 allophones et francophones fréquentent le cégep en anglais.

La grande majorité des étudiants qui s’inscrit dans un cégep de langue anglaise, soit 71 %, poursuit des études préuniversitaires. « Deux années d’études dans un collège de langue anglaise peuvent-elles conduire à l’anglicisation ou mettre en péril la maîtrise et le rayonnement de la langue française? Nous pensons qu’il est excessif de le présumer », a ajouté M. Beauchesne. En outre, les cégeps font partie du réseau québécois d’enseignement supérieur, un niveau postobligatoire où la liberté de choix doit prévaloir.

Renforcer la qualité de la langue

Tous les cégeps — francophones comme anglophones — sont actifs pour assurer la qualité et la maîtrise de la langue d’enseignement et de la langue seconde chez leurs diplômés. Chaque cégep s’est doté d’une politique linguistique et, dans les cinq collèges anglophones, tous les étudiants sans exception doivent suivre deux cours obligatoires de français. Les cégeps sont prêts à examiner comment ils pourraient faire encore davantage pour offrir à leurs étudiants les compétences linguistiques — en français, en anglais et même dans une troisième langue — dont ceux-ci auront de plus en plus besoin.

Selon M. Beauchesne, « la situation du français au Québec, et particulièrement à Montréal, mérite la plus grande vigilance. Mais plutôt que de porter sur l’application de la loi 101 au cégep, nous pensons que le débat doit s’engager sur ce que le Québec peut faire de plus — et de mieux — sur d’autres fronts : accueil des personnes immigrantes, reconnaissance des diplômes étrangers, insertion sur le marché de l’emploi et intégration à la société québécoise, notamment ».

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Source : Caroline Tessier, directrice des communications
Cellulaire : 514 239-2088