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Réaction préliminaire au programme sectoriel du PLQ en éducation

La Fédération des cégeps réserve un bon accueil aux priorités d’action du Parti libéral du Québec en matière d’éducation

Montréal, le 4 mars 2003 – Dans une réaction préliminaire, la Fédération des cégeps reçoit favorablement le programme sectoriel du Parti libéral du Québec en matière d’éducation, intitulé Égalité des chances et réussite en éducation, rendu public ce matin.

La Fédération partage l’objectif de consolider l’enseignement collégial, en précisant toutefois que cela doit se faire pour l’ensemble des collèges, dans toutes les régions du Québec. L’approche retenue par le Parti libéral, selon laquelle les solutions doivent être adaptées aux réalités de chaque établissement et de chaque région, rejoint les préoccupations exprimées par le réseau collégial public dans son plan de développement dévoilé récemment. Les collèges doivent particulièrement obtenir, comme l’affirme le PLQ, « toute l’autonomie de gestion et d’organisation nécessaire » pour pouvoir répondre aux besoins diversifiés qui leur sont formulés.

Par ailleurs, la Fédération reçoit favorablement l’engagement du Parti libéral d’examiner de nouvelles formes de collaboration entre les réseaux d’enseignement, particulièrement entre collèges et universités, qui sont tous deux partenaires d’une mission d’enseignement supérieur. À cet égard, la possibilité que des collèges puissent offrir eux-mêmes des éléments de formation universitaire — un moyen retenu par le PLQ dans son document — est très prometteuse. La Fédération partage également l’objectif d’assurer une meilleure jonction entre la formation professionnelle et la formation technique, et entre la formation technique et la formation universitaire. Les collèges ont d’ailleurs eux-mêmes plaidé en ce sens dans leur plan de développement.

Au sujet de la formation générale commune, qui doit être maintenue au collégial, la Fédération voit d’un bon œil l’idée de mener des études et des consultations afin d’examiner la nécessité de l’adapter. Dans un autre ordre d’idées, elle partage la préoccupation de renforcer les centres collégiaux de transfert de technologie, qui sont actuellement regroupés au sein du Réseau trans-tech.

Enfin, la Fédération considère que, comme les universités, le redressement du niveau de financement des collèges est crucial. Les chiffres avancés par le Parti libéral dans son document — 100 M $ sur 5 ans pour la formation professionnelle et la formation technique, 35 M $ sur 5 ans pour soutenir la réussite en formation technique, et 80 M $ sur 5 ans pour les cégeps en région — sont insuffisants. Dès 2003-2004, ce sont 95 M $ dont l’ensemble des collèges ont besoin, dont 50 M $ serviront simplement à rétablir leur base de financement à son niveau de 1993. Par ailleurs, les collèges viennent de se doter d’un plan de développement : pour que les pistes d’action prioritaires qui y sont présentées puissent être mises en œuvre, un montant de 220 M $ sur trois ans est nécessaire.

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Source : Caroline Tessier
Téléphone : (514) 381-8631, poste 2337