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Des nouvelles encourageantes, mais des précisions sont nécessaires sur les investissements prévus dans les infrastructures du réseau collégial
Budget du Québec
Des nouvelles encourageantes, mais des précisions sont nécessaires sur les investissements prévus dans les infrastructures du réseau collégial
Québec, le 1er novembre 2001 – Les investissements annoncés aujourd’hui par la ministre des Finances, Mme Pauline Marois, de 400 millions dans les infrastructures du réseau de l’éducation, de 100 millions supplémentaires dans le secteur de la recherche, science et technologie, et de 100 millions pour les équipements culturels, constituent une bonne nouvelle pour le réseau collégial, toutefois le budget ne donne aucun détail, ni sur ce qui sera financé dans les collèges ni sur le niveau de ces investissements. « Nous souhaitons que le gouvernement clarifie ses intentions le plus rapidement possible à cet égard, en précisant les sommes et les types de projets prévus pour le réseau collégial, afin que nous sachions vraiment à quoi nous en tenir », a déclaré le président-directeur général de la Fédération, M. Gaëtan Boucher.
Lors des consultations prébudgétaires menées par Mme Marois, la Fédération avait proposé certains investissements prioritaires à réaliser dans les infrastructures collégiales, dans la perspective de soutenir l’économie québécoise : révision des programmes techniques et implantation de ceux qui ont été révisés mais qui ne sont pas encore mis en œuvre faute de financement; amélioration du parc technologique; achat de matériel et d’équipements pour les bibliothèques; rénovation des bâtiments et des équipements des collèges. Pour ce qui est du soutien à la recherche, la Fédération estime que le gouvernement doit absolument augmenter le financement de base des centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) et leur accorder un financement de contrepartie, comme cela est prévu dans la Politique québécoise de la science et de l’innovation. Ce sont là, pour la Fédération des cégeps, les projets qui devraient être soutenus en tout premier lieu dans les collèges par les investissements annoncés aujourd’hui. La part relative du réseau collégial dans le budget de l’éducation est d’environ 15 %.
La Fédération des cégeps regrette, par ailleurs, la disparition du solde du fonds de réserve destiné à l’éducation, grâce auquel les cégeps espéraient pouvoir mettre en place d’importants projets de soutien à la réussite. Elle aurait souhaité, également, que le gouvernement dépose, en même temps que le budget, ses prévisions de dépenses pour 2002-2003 : cela aurait permis d’avoir une vision d’ensemble des ressources financières dont disposeront les collèges l’an prochain, mais surtout de confirmer le réinvestissement prévu en 2002-2003 20 millions de dollars supplémentaires pour les collèges et la couverture des coûts de système des établissements qui pourraient être, dans le réseau de l’éducation, de l’ordre d’environ 5 %.
Le budget ne dit rien à ce sujet, il faudra pour cela attendre le dépôt des crédits, au printemps prochain. « Les collèges, a souligné M. Boucher, ont d’énormes besoins et de grands défis devant eux, en matière d’augmentation de la diplomation notamment. Il est absolument vital que le gouvernement respecte les engagements pris au Sommet du Québec et de la jeunesse en matière de réinvestissement dans l’éducation. »