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Réinvestissement dans le réseau collégial : un premier effort encourageant, selon la Fédération des cégeps
Réinvestissement dans le réseau collégial : un premier effort encourageant, selon la Fédération des cégeps
Québec, le 15 mars 2000 – La Fédération des cégeps réagit favorablement au réinvestissement annoncé ce matin par le ministre d’État à l’Éducation et à la Jeunesse, M. François Legault, dans le réseau collégial. « Les cégeps recevront à peu près leur part relative de la somme de 1 milliard que le gouvernement réinjecte dans l’éducation et nous en sommes satisfaits », a indiqué le président-directeur général de la Fédération, M. Gaëtan Boucher. La Fédération s’attend toutefois à ce que le gouvernement augmente les efforts consacrés à l’éducation lors des prochains budgets, notamment pour augmenter l’offre de programmes techniques dans les secteurs économiques en développement.
Les cégeps recevront 20 des 200 millions investis en éducation en 2000-2001, 40 des 300 millions investis en 2001-2002 et 60 des 500 millions prévus pour 2002-2003. Si l’on ajoute à cela la part des bourses du millénaire qui leur revient, soit 12 millions par année, ils bénéficieront d’une augmentation de ressources récurrente de 72 millions à partir de 2002-2003.
« Même si nous aurions souhaité que le réinvestissement soit plus important dès cette année en éducation, il s’agit d’un premier effort encourageant qui va permettre à nos établissements de se remettre en mouvement et faciliter la mise en œuvre des mesures particulièrement urgentes », a souligné le président-directeur général de la Fédération des cégeps. Les plans institutionnels sur la réussite, les nouvelles mesures d’orientation et d’encadrement, l’augmentation du nombre de programmes d’alternance travail-études et l’offre de nouveaux programmes courts pour favoriser le perfectionnement de la main-d’œuvre font partie de ces priorités.
La Fédération considère cependant que le gouvernement devra aller plus loin dès l’an prochain pour refinancer les cégeps. « De plus en plus de secteurs économiques forts et générateurs d’emplois demandent des techniciennes et des techniciens, a souligné M. Boucher. En télécommunications, en multimédia, en biotechnologie, dans l’industrie pharmaceutique, en production manufacturière, dans le domaine des plastiques, dans celui de l’optique, le marché du travail est en demande et les collèges en attente de ressources pour pouvoir offrir de nouveaux DEC. Cela n’a pas de sens : la formation technique est un facteur essentiel de succès pour l’économie québécoise, le gouvernement doit absolument y investir. »