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Le réinvestissement en éducation doit être équitable, affirme la Fédération des cégeps, qui aurait souhaité un effort plus important dès 2000-2001
Budget du Québec
Le réinvestissement en éducation doit être équitable, affirme la Fédération des cégeps, qui aurait souhaité un effort plus important dès 2000-2001
Québec, le 14 mars 2000 – Le réinvestissement de 1 milliard sur 3 ans annoncé aujourd’hui par le ministre d’État à l’Économie et aux Finances, M. Bernard Landry, doit être équitable pour les trois réseaux de l’éducation, qui ont tous contribué au rétablissement de la santé financière de l’État : c’est ce que le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Gaëtan Boucher, a déclaré lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale. La Fédération estime par ailleurs que compte tenu de sa marge de manœuvre et de la priorité accordée à l’éducation lors du Sommet du Québec et de la jeunesse, le gouvernement aurait pu consentir un effort financier plus important, dès 2000-2001, pour remettre les établissements d’enseignement sur les rails.
Dans son discours du budget, le ministre d’État à l’Économie et aux finances indique que les nouvelles ressources consenties à l’éducation se répartiront de la manière suivante : 200 millions de dollars en 2000-2001, 300 millions en 2001-2002 et 500 millions en 2002-2003, sans préciser toutefois la façon dont ces sommes seront réparties entre les trois réseaux. « Nous sommes satisfaits de voir que le gouvernement donne suite à l’engagement financier qu’il a pris au Sommet du Québec et de la jeunesse et qu’il réinvestisse en éducation, a déclaré M. Boucher. Toutefois les collèges doivent répondre à une multitude de besoins qui ne peuvent pas attendre, notamment le soutien à la réussite, les services d’encadrement et d’orientation, le redressement des bibliothèques, l’offre de nouveaux programmes dans les secteurs économiques en émergence. C’est maintenant que nous devons pouvoir compter sur de nouvelles ressources. »
Dans le plan de réinvestissement qu’elle a déposé en octobre dernier, la Fédération a chiffré à 240 millions de dollars les besoins financiers des collèges pour donner corps à deux grandes priorités : l’amélioration de la réussite éducative et la réponse aux nouveaux besoins du marché du travail par le développement de la formation technique.