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Réaction préliminaire de la Fédération des cégeps à l’avis du Conseil de la science et de la technologie

Un appui essentiel pour les centres collégiaux de transfert de technologie

Montréal, le 26 janvier 2000 – En recommandant au gouvernement d’accorder un soutien financier accru aux centres de transfert de technologie, l’avis publié ce matin par le Conseil de la science et de la technologie, Des catalyseurs de l’innovation, les centres de transfert et leur financement, vient appuyer les efforts entrepris par les 23 centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) pour assurer leur survie et leur développement, ce qui réjouit la Fédération des cégeps. En plus de réaffirmer l’importance de ces centres dont l’expertise favorise l’innovation dans les entreprises et le développement économique du Québec, le Conseil demande un engagement ferme et concerté du ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie et des autres ministères concernés à leur égard, ce que les centres souhaitent depuis longtemps.

Un financement annuel de base de 250 000 $

Dans le plan de réinvestissement qu’elle a présenté en octobre dernier au ministre de l’Éducation, la Fédération des cégeps a évalué à 16 millions le réinvestissement nécessaire pour assurer la stabilité des CCTT, dont le financement gouvernemental n’a pas cessé de diminuer ces dernières années : il est passé de 5 millions pour l’ensemble des centres en 1994-1995 à 2,4 millions en 1997-1998, soit l’équivalent de ce qu’ils recevaient en 1984-1985 alors qu’ils n’étaient que 8. Ce réinvestissement permettraient de faire passer de 100 000 $ à 250 000 $ la subvention annuelle accordée à chaque centre, de rétablir le financement de deux chercheurs par centre, qui a été aboli en 1995-1996, de soutenir l’acquisition d’équipements technologiques et surtout d’ajuster le financement de base des centres afin qu’il représente 40 % de leur chiffre d’affaires total — il est actuellement, dans certains centres, de 5 % seulement, ce qui les a obligés à développer de plus en plus les projets autofinancés.

Selon le Conseil de la science et de la technologie, la part d’autofinancement ne devrait pas dépasser 40 % à 50 % du chiffres d’affaires, et il demande au gouvernement d’assurer le financement nécessaire au fonctionnement des CCTT, au maintien de leur expertise, au renouvellement de leurs équipements et aux actions de réseautage. Il recommande aussi au ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie de leur accorder en plus un « financement de contrepartie » sur la base des contrats qu’ils ont conclus avec des entreprises, une proposition que la Fédération des cégeps juge très intéressante.

Le Conseil souligne enfin, dans son avis, l’importance de la « fonction éducative » des CCTT dont les activités premières de soutien aux PME par la recherche technologique, l’aide technique et la formation, ont des retombées très positives sur la formation scientifique et technique collégiale. Chacun des 23 centres collégiaux de transfert de technologie opère dans un secteur économique particulier, entre autres la production automatisée, la robotique, la technologie physique, l’aérospatiale, le meuble et le bois ouvré, les pâtes et papiers, les biotechnologies, etc. Les CCTT sont favorables au fonctionnement en réseau puisqu’ils sont regroupés au sein du Réseau trans-tech depuis 1995.

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Source : Viviane Fiedos
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