Filtres sélectionnés:
Communiqués
Selon la Fédération des cégeps, le gouvernement fédéral doit s’entendre avec le Québec sur le programme des bourses du millénaire
Réaction préliminaire au dépôt du budget fédéral
Selon la Fédération des cégeps, le gouvernement fédéral doit s’entendre avec le Québec sur le programme des bourses du millénaire
Montréal, le 16 février 1999 – À l’occasion de la présentation du budget fédéral en fin d’après-midi aujourd’hui, la Fédération des cégeps réitère qu’il est indispensable que le gouvernement fédéral et le gouvernement québécois reprennent très rapidement leurs discussions au sujet des bourses du millénaire. Ce programme de bourses d’études représente 750 millions de dollars pour le Québec, qu’il pourrait réinvestir dans son réseau d’enseignement supérieur et son régime d’aide financière aux étudiants et aux étudiantes.
Le système d’éducation au Québec, et notamment le réseau collégial, a été durement touché par les compressions des dernières années, résultat des décisions prises par le gouvernement fédéral et le gouvernement québécois pour réduire leur déficit. La Fédération des cégeps considère qu’il est nécessaire plus que jamais de mettre fin aux réductions budgétaires, comme le gouvernement québécois s’y est d’ailleurs engagé, et de réinvestir en enseignement supérieur, et en particulier au collégial.
Les ressources financières allouées dans le cadre du programme fédéral de bourses du millénaire doivent être utilisées de la meilleure manière possible. Les discussions doivent donc redémarrer, dans le respect des principes sur lesquels s’appuie la motion de l’Assemblée nationale du Québec, adoptée à l’unanimité en mai dernier, afin que le gouvernement québécois puisse réinvestir les économies réalisées à travers ce programme dans le financement des collèges et des universités lequel ferait l’objet d’une politique, comme l’a indiqué hier le ministre de l’Éducation et dans son système de prêts et bourses. La motion prévoit notamment que le Québec doit avoir la responsabilité de sélectionner les récipiendaires des bourses d’études et que les dédoublements avec le régime québécois d’aide financière doivent être évités.