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Plan du Parti libéral du Québec « pour réussir au collège et à l’université » : des mesures intéressantes mais qui ne vont pas assez loin, selon la Fédération des cégeps

Montréal, le 4 novembre 1998 – La Fédération des cégeps considère que le « Plan pour réussir au collège et à l’université », présenté ce matin par le chef du Parti libéral du Québec, M. Jean Charest, contient des mesures intéressantes pour le réseau collégial public, mais qu’il ne va pas assez loin : pour la Fédération, en effet, le développement de la formation technique collégiale doit être une priorité éducative et économique pour le prochain gouvernement, et cet objectif doit figurer dans les engagements électoraux de chacun des partis politiques.

Un secteur clé pour l’économie québécoise

Le plan libéral propose une augmentation substantielle du nombre de places de stages en entreprise pour les étudiants de la formation technique, ainsi qu’un accroissement de l’autonomie des collèges en ce qui concerne la gestion des programmes. La Fédération des cégeps est en accord avec ces mesures, toutefois elles ne peuvent pas tenir lieu, selon elle, de programme pour assurer le développement d’un secteur clé pour la croissance économique québécoise.

Cette croissance, rappelle-t-elle, dépend et dépendra de plus en plus de la vitalité des entreprises dans les domaines scientifiques et technologiques. Ces entreprises ont besoin de techniciennes et de techniciens hautement qualifiés, elles en manquent déjà alors que la demande ne fera que croître — 37 programmes techniques affichent actuellement un taux de chômage zéro, 23 autres programmes sont en pénurie de diplômés.

Le développement de la formation technique collégiale, sa capacité de former toujours plus de diplômés dans les programmes les plus prometteurs d’emplois, pour répondre aux besoins du marché du travail et à ceux des jeunes qui veulent des carrières d’avenir, fait donc partie des choix stratégiques fondamentaux que la société québécoise doit absolument faire dès maintenant pour assurer son propre développement.

Il faut injecter de nouvelles ressources financières

Par ailleurs, sur la question du financement, la Fédération des cégeps se réjouit du fait qu’un gouvernement libéral mettrait un terme aux compressions budgétaires dès le prochain exercice financier. Les cégeps ont dû « couper » plus de 265 millions de dollars dans leur budget depuis six ans, ce qui a eu de graves effets sur les services directs aux élèves et sur la santé financière du réseau : pour la première fois cette année, près de la moitié des collèges ont dû présenter des prévisions budgétaires déficitaires — ce qu’ils n’ont pourtant pas le droit de faire. Toute compression additionnelle, risquerait de placer l’ensemble du réseau collégial, qui dépend à près de 90 % du financement de l’État, dans une situation absolument intenable.

Cependant il faut aller plus loin que l’arrêt de l’hémorragie budgétaire. Pour que le réseau collégial puisse retrouver sa santé financière, restaurer un environnement éducatif véritablement propice à la réussite éducative et rétablir un niveau de services conforme aux nombreux besoins de la population et de la société dans son ensemble, il faut absolument lui consentir de nouvelles ressources, dès le prochain exercice financier. Les partis politiques doivent s’engager clairement à cet égard.

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Source : Viviane Fiedos
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