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Réaction préliminaire au dépôt du rapport annuel du Conseil supérieur de l’éducation sur l’état et les besoins de l’éducation

Pour la Fédération des cégeps, l’insertion sociale et professionnelle des jeunes est une question primordiale

Montréal, le 19 novembre 1997 – La Fédération des cégeps accueille avec un très grand intérêt le dernier rapport annuel du Conseil supérieur de l’éducation sur l’état et les besoins de l’éducation, qui porte sur l’insertion sociale et professionnelle. Soucieux que le passage des étudiants et des étudiantes sur le marché du travail se fasse le mieux possible, les collèges accordent une très grande importance à cette question. « La génération actuelle des jeunes rencontre des difficultés à s’intégrer à la vie socioprofessionnelle et il faut tout mettre en œuvre pour l’aider à jouer pleinement le rôle auquel l’école l’a préparée », a indiqué le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Gaëtan Boucher.

L’idée d’une « responsabilité partagée » pour favoriser l’intégration sociale et professionnelle, qui est reprise dans le titre même du rapport du Conseil supérieur, est tout à fait pertinente. Les collèges et les autres établissements d’enseignement ont comme premier devoir d’offrir aux jeunes une formation de grande qualité, ce qui représente la clé la plus sûre pour pouvoir intégrer le marché de l’emploi. Les taux de placement des diplômés des programmes techniques du collégial sont d’ailleurs significatifs : 88 % des diplômés à la recherche d’un emploi en 1995 ont effectivement intégré le marché du travail six mois après la fin de leurs études. « Mais il faut aller au-delà de la formation, a souligné M. Boucher, c’est l’ensemble des partenaires sociaux et économiques — non seulement le réseau de l’éducation, mais aussi l’État, les entreprises, les syndicats et le milieu communautaire — qui doivent se mobiliser pour aider les jeunes à trouver leur place sur le marché du travail ».

Les collèges sont également conscients de l’importance d’assurer aux personnes au travail les outils nécessaires pour conserver leur emploi. C’est d’ailleurs ce qu’ils font par le biais de leurs services de formation continue, qu’il faudrait pouvoir développer davantage pour répondre aux besoins sans cesse croissants des adultes.

Par ailleurs, la Fédération partage l’avis du Conseil supérieur selon lequel l’insertion sociale et professionnelle passe notamment par une meilleure harmonisation des ordres d’enseignement et des filières de formation. Les collèges croient aussi qu’il est nécessaire de développer des mécanismes appropriés d’information et d’orientation et de mettre en place des mesures d’aide à l’insertion pour les jeunes, ce qui exige des ressources suffisantes.

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Source : Viviane Fiedos
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