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Montréal, le 6 juin 2023 — Dans l’avis qu’elle a transmis aujourd’hui à la Commission de la culture et de l’éducation de l’Assemblée nationale, qui tient actuellement des auditions sur le projet de loi n° 23, Loi modifiant principalement la Loi sur l’instruction publique et édictant la Loi sur l’Institut national d’excellence en éducation, la Fédération des cégeps s’inquiète de la modification proposée par le projet de loi au mandat du Conseil supérieur de l’éducation (CSE), dont le champ d’action se limiterait désormais à l’enseignement supérieur. Le projet de loi prévoit la création de l’Institut national d’excellence en éducation, qui se penchera sur les enjeux de l’enseignement primaire et secondaire, soit des ordres d’enseignement qui faisaient l’objet des travaux du CSE depuis sa création en 1964. Un tel changement pourrait entraîner une perte de cohérence dans l’action de l’État en matière d’éducation, estime la Fédération.

« Si le rôle que le ministre de l’Éducation entend donner à l’Institut national d’excellence en éducation nous paraît pertinent, il faut quand même rappeler que chaque publication du Conseil supérieur de l’éducation témoigne à la fois d’une vision d’ensemble du système d’éducation et d’une compréhension fine des réalités de chaque ordre d’enseignement. Dans l’intérêt du Québec, des jeunes et des adultes qui le fréquentent, notre système d’éducation doit être analysé dans une volonté de continuité. Si le gouvernement donne suite à ces éléments contenus dans le projet de loi, il devra garder à l’esprit qu’un fil conducteur doit lier les interventions entre les différents ordres d’enseignement », a indiqué le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Bernard Tremblay.

Enfin, pour éviter que le retrait d’une partie du mandat du CSE au profit du nouvel Institut national d’excellence en éducation ne constitue un retour en arrière — puisque ce n’est qu’en 1993 que l’enseignement supérieur avait été ajouté au champ d’intervention du CSE afin que ses avis reflètent la globalité du système d’éducation —, la Fédération suggère qu’un arrimage étroit entre les organismes soit assuré.

On peut consulter sur son site Web l’avis que la Fédération des cégeps a transmis aujourd’hui à la Commission de la culture et de l’éducation.

La Fédération des cégeps est le regroupement volontaire des 48 collèges publics du Québec. Elle a été créée en 1969 dans le but de promouvoir le développement de la formation collégiale et des cégeps. Elle agit comme porte-parole officiel et lieu de concertation des cégeps, à qui elle offre des services en matière de pédagogie, d’affaires étudiantes, d’affaires internationales, de formation continue et de formation aux entreprises, de financement, de recherche, de ressources humaines, d’évaluation de la scolarité, d’affaires juridiques, de ressources informationnelles, de négociation et de relations du travail. La Fédération des cégeps représente les collèges pour la négociation des conventions collectives.

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RENSEIGNEMENTS :

Louis St-Jean

Conseiller en communication - relations de presse

Fédération des cégeps

438 600-8335